mardi 11 mars 2014

Millencolin - Pennybridge Pioneers

Année : 2000
Label : Burning Heart Records / Epitaph
Genre : Punk à roulettes essentiel

"Produced by Brett Gurewitz". Il y a comme ça des mentions sur des disques qui vous poussent illico à jeter une esgourde dessus. Et avec raison. Car le boss d'Epitaph et guitariste de Bad Religion a eut le nez creux : Pennybridge Pioneers, c'est de l'or en barre. En disques. Un carnage. Une alchimie punk-rock unique. Un truc plus euphorisant qu'une overdose de gaz hilarant.


Ici, un break. Et une anecdote parfaitement inintéressante. Badauds, n'hésitez pas à zapper le paragraphe qui suit.

Quand j'ai pour la première fois jeté une oreille sur cet opus, c'était sur une version piratée du susnommé (je l'ai acheté depuis, on ne pirate pas Millenco). Hasard de l'Internet ou graveur sous-doué, l'ordre des pistes était l'inverse exact de celui du CD "officiel". L'album débutait donc par la bien nommée "The Ballad" pour s'achever sur l'impeccable tube "No Cigar".

Qu'est-ce qu'on en a à foutre ? pensez-vous sans doute. Simplement ceci : Dans l'ordre, le désordre, à l'endroit ou à l'envers, en tort ou de travers, Pennybridge Pioneers, c'est l'une des plus belle collections de tubes punk-rock que vous ayez jamais entendu, la machine à coolitude la plus absolue qui soit. Un must-have, comme disent les cons anglophiles. Plongez là-dedans, et retrouvez immédiatement vos seize ans, vos rêves de rock et de skate, l'amour des pogos teenages et des bières king size et cheaps. Appuyez sur play et commencer à bondir. La classe. L'effet Millenco.

Je vous épargne un track-by-track, ce serait long. DE toute façon, TOUS les titres sont géniaux. Sachez simplement que Millencolin écrit des hymnes. Millencolin n'écrit que des hymnes. Le terme est galvaudé par trop de chroniqueurs, mais ici, ce n'est que pure vérité. Millencolin bute à l'anciennes. Mélodies en pagaille, refrains tubesques (évidemment !), choeurs au poil, naturel et fun omniprésent. Pennybridge Pioneers, c'est tout ça, en mieux, avé l'humour et le bon esprit en sus. Sans conteste l'un des fleurons du catalogue Burning Heart, pourtant riche. Alors au lieu de vous esbaudir connement sur le dernier des groupes anglais de la semaine, tristes clones dits"rock" importés à la tonne et plus glacés que le papier du NME, foncez sur cet album. A ce jour, le meilleur album de Millencolin, et dans le genre, une référence absolue.

Et tant que la wah-wah de "Fox" continuera à se marrer, il risque de le rester.

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